dimanche 1 septembre 2013

Un premier bilan



Le 1er septembre marque le premier semestre d’existence de L’autre côté de la colline. Durant ces six mois, 29'000 pages ont été consultées par 7'422 visiteurs uniques. Il s’agit de chiffres encourageants dans la mesure où le nombre de visiteurs a progressé régulièrement depuis la mise en ligne du blog alors que dans le même temps l’objectif visant à publier trois articles par mois a été tenu, voire dépassé par l'ajout d'autres billets (qui n'étaient pas forcément des articles). La croissance du nombre de visiteurs est aussi due à plusieurs membres de forums et animateurs de blogs qui ont régulièrement attiré l’attention sur nos articles, et que nous profitons de remercier à cette occasion, tout comme nous remercions notre premier contributeur, Jérôme Percheron, qui nous avait fait l’honneur de nous soumettre un très bon article portant sur les dernières phases de la guerre entre l’Afrique du Sud et l’Angola. Par ailleurs, L’autre côté de la colline bénéficiera bientôt de la contribution d’une nouvelle plume, et non des moindres, puisqu’il s’agit d’Albert Grandolini, un des meilleurs spécialistes de l’histoire militaire asiatique, auteur notamment de Fall of the Flying Dragons : South Vietnamese Air force 1973-1975 (Harpia Publishing, 2011), d’articles dans des magazines comme le Fana de l’aviation ou Batailles et Blindés et sur le site du Air Combat Information Group.



Par ailleurs, nos lecteurs fidèles auront remarqué un élargissement des perspectives abordées sur ce blog, avec la mise en ligne d’un article sur les combats de rue entre communistes et nazis dans le Berlin du début des années 30 puis d’une relation revisitant l’impact de l’Ecole des Annales sur l’histoire militaire. Il ne s’agit pas là d’une coïncidence, mais bien d’une volonté délibérée d’élargir notre propos à des sujets comme la violence dans ses dimensions politiques, ou, au-delà de l'aspect militaire, la question du maintien de l'ordre ou de la sécurité, ou bien l’historiographie. Ce dernier sujet, en particulier, mérite vraiment que l'on s'y arrête : l'historiographie de l'histoire militaire est par trop négligée, et souvent abordée sous un angle partisan bien particulier. Il y a donc une légitimité à essayer de proposer une autre approche, pour rétablir un certain équilibre. Quelque part, cet objectif rejoint le titre que nous avions choisi pour le blog, « L'autre côté de la colline ».

Un article sur le débat politique suisse en cours quant à une éventuelle abolition de la conscription sera d’ailleurs publié dans les mois à venir. Que nos lecteurs férus de pure histoire militaire se rassurent, il ne s’agit cependant pas de tomber dans le même travers que certains et de nier toute pertinence à l’histoire-bataille, dans le sens où elle s'inscrit aussi dans un renouvellement, et pas forcément dans son sens traditionnel, que nous pratiquons aussi. Nous continuerons donc dans le même temps à perpétuer notre effort portant sur la publication d’articles de synthèse cherchant à mettre en avant des épisodes ou des aspects relativement peu abordés de l’histoire militaire.

La rédaction

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